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[Critique] – Justice League #1

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Par Éric Vallée

Imaginez la rencontre entre un super détective équipé avec une foule de gadgets et un gardien spatial ayant le pouvoir de matérialiser tout ce à quoi il pense. C’est exactement ce que vous aurez dans le premier titre du nouveau lancement de la série Justice League, écrit par Goeff Johns.

L’histoire commence il y a 5 ans, à Gotham City, à une époque où les super héros étaient méprisés et craints par la société puisqu’ils étaient encore méconnus. Batman et Green Lantern se rencontrent et s’unissent malgré eux afin de poursuivre une menace extraterrestre mystérieuse. Ce qu’ils découvrent n’est guère rassurant et ils auront besoin de l’aide de Superman afin de poursuivre leur recherche. L’auteur en profite également pour introduire le personnage de Victor Stone, un jeune footballeur prodige. À la fin de cette BD, nous pouvons voir le Justice League Sketchbook. Dans cette section, nous retrouvons le processus de création de la page couverture. De plus, les costumes des personnages de la série sont illustrés et accompagnés d’une brève description. Il est également annoncé que Victor Stone deviendra celui que l’on connaît comme étant Cyborg et des tracés de son armure sont montrés.

Lors de ce premier numéro, l’auteur dépeint une description psychologique des personnages. Par ses gestes et ses paroles, nous pouvons voir que Green Lantern est un super héro qui a beaucoup de confiance en lui, même parfois un peu trop. Il est très prétentieux et se croit supérieur, voir infaillible. Exemple, lorsque ce dernier et Batman vont à la rencontre de Superman, Green Lantern enferme Batman grâce à son pouvoir dans une cage et il dit : « Here’s the plan : Green Lantern goes in there and restrains Superman for Questioning. Batman waits here. I can handle this. »[1] Ça démontre vraiment qu’il est trop confiant en son pouvoir puisque même si Batman l’a averti plus tôt que Superman était un homme extrêmement puissant il veut y aller seul. De plus, il est possible de constater qu’il parle de lui-même à la troisième personne du singulier, ce qui prouve encore une fois sa prétention. Par contre, sa vision supérieure de lui-même vient probablement du fait qu’il possède, tout comme Superman, de grands pouvoirs. Par exemple, suite à une explosion, plusieurs gratte-ciels sont en feu et il matérialise des camions de pompier afin de les éteindre ou encore, lorsqu’ils décident d’aller voir Superman, il fait apparaître un jet afin de les transporter, lui et Batman. Les matérialisations de Green Lantern sont très bien dessinées et il y a beaucoup de détails bien qu’ils soient de couleur uniforme… verte.

Bref, il est impossible de manquer Green Lantern lorsqu’il est dans une case. Quand il est présent, la couleur verte prend beaucoup de place et enveloppe les autres personnages. Il y a certainement un lien à faire entre son caractère fort et sa prétention ainsi que l’omniprésence du vert lors de ses apparitions. De plus, lorsqu’il arrive pour la première fois dans cette BD, on peut voir Batman se battre contre un extraterrestre et la case est complètement inondée de vert.

Pour ce qui est de Batman, c’est totalement différent. On sent que c’est un personnage plus mystérieux et sombre. Lorsqu’il est seul dans une case, les couleurs sont plus ternes, soit beaucoup de noir et de gris. Il est vraiment plus posé et réfléchi que son confrère. Par exemple, après que Green Lantern l’ait transporté jusqu’à l’endroit où se trouve Superman, il dit : «We should’ve gotten here with subtlety. You might as well put a big green target around us.»[2] Il semble être dérangé par les manières peu subtiles et extravagantes de Green Lantern reflétant ainsi son côté moins tape-à-l’œil.

Cette BD joue avec le nombre de cases par page et la taille de celles-ci pour modifier la rapidité de l’action. À quelques reprises, il y a plusieurs petites cases par page, ce qui signifie que l’intensité de l’histoire est plus grande à ce moment. C’est souvent le cas lors de combat ou de poursuite. Il y a aussi une modification de la structure des vignettes afin de démontrer un mouvement. Exemple : Au début de l’histoire, Batman poursuit un extraterrestre. Pendant la poursuite, trois cases sont superposées afin de montrer le déplacement des personnages et le résultat final de cette action. Un peu après, il se bat avec cet extraterrestre et suite à un coup de poing qu’il reçoit, son visage dépasse sur la vignette précédente. Cela permet de bien représenter la puissance du coup.

Bref, jusqu’à présent c’est une série à laquelle j’adhère vraiment, de par son action, mais aussi puisque plusieurs super héros de différentes BD se rassemblent afin de combattre un même ennemi. De plus, l’auteur sait nous mettre en haleine puisque sur la dernière page, on retrouve Superman dans toute sa splendeur et le titre du prochain numéro, soit : « Batman vs. Superman ». Cette brève apparition me rend impatient de lire le prochain titre, que je vais faire d’ailleurs! Critique de Justice League #2 à venir très bientôt!

Si suite à ce texte vous avez le goût de vous abonner à Justice League, vous devez faire vite car à ce jour, la réédition est rendue au #4 et plus vous attendez, plus il peut être difficile de trouver le #1. Vous pouvez vous les procurer au coût de 3.99$ par BD.


[1]  Voici le plan : Green Lantern va là-dedans et restreint Superman pour un interrogatoire. Batman attend ici. Je m’en occupe. (traduction libre)

[2] Nous aurions dû arriver ici subtilement. Tu pourrais aussi mettre une grosse cible verte autour de nous. (traduction libre)


Classé dans:Bande dessinée, Critique, Geekitude

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